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Lignes directrices pour les Etudes d’impact sur les herbiers marins

Le Plan d’Action pour la conservation de la Végétation marine en Mer Méditerranée doit, par des mesures adaptées (ex. législation), assurer la protection des plantes aquatiques et des formations végétales marines, empêcher leur dégradation et permettre leur maintien dans un état de conservation satisfaisant.

Pour mener à bien cette tâche, il convient d’avoir une meilleure connaissance des herbiers de Méditerranée (e.g. caractéristiques, répartition) et des pressions auxquelles ils peuvent être soumis, de façon à tenter, dans un deuxième temps, de réduire ces dernières.

Ceci nécessite les étapes suivantes :

  • La mise en place de législations visant la protection des espèces,
  • La création d’aires spécialement protégées permettant la protection des habitats d’herbiers, et
  • Le renforcement des réglementations existantes, notamment en matière d’études d’impacts.

En effet, les études d’impacts visent à réaliser une analyse prospective, lorsqu’un aménagement pouvant porter atteinte au domaine maritime, est envisagé.

Ainsi le CAR/ASP a été chargé d’élaborer des lignes directrices pour la réalisation d’études d’impacts. Ces lignes directrices sont présentées en trois parties:

  • Les Herbiers de phanérogames marines,
  • Les Etudes d’impact en milieu marin,
  • Les études d’impact en tant qu’outil de conservation des herbiers de phanérogames marines.

  Elles visent à:

  • appréhender les caractéristiques principales des herbiers et identifier les principales menaces auxquelles ils sont soumis,
  • préciser l’état actuel de la réglementation sur les études d’impacts en milieu marin,
  • proposer les éléments qu’il conviendrait de prendre en compte, lors de la réalisation d’une étude d’impact, pour réduire les menaces qui pèsent sur les herbiers et permettre leur conservation.

 

 

Symposium Méditerranéen sur la Végétation Marine

Dans le cadre de la recherche scientifique relative à la végétation marine en Méditerranée le Plan d’Action prévoi sous le paragraphe 18 l’organisation réguliere (au moins tous les quatre ans) du Symposium méditerranéen sur la Végétation Marine et ce en vue de faire le point sur les données scientifiques disponibles.